Cahier 1

Mercredi 25 février :

Il y a une plage. Des gens. Des appartements. Des maisons. Une grue. Des travaux. Un terrain de foot. Un terrain de rugby.

La Martinique, c'est plus petit que la France. Il y a des bateaux dans la mer et des plongeurs. Il y a un aéroport, ça c'est sûr. Il y a une compagnie de bateaux qui traversent la mer. Il y a des requins mais des bébés bien-sûr. Il y a des bananiers peut-être. Et aussi des palmiers. Il y a une ferme, des chevaux, des vaches, un cochon qui s'appelle Max peut-être.

Tous les Martiniquais sont gentils. Il y a sûrement des chats et des chiens.

En Martinique, il y a des Africains. Y'a pas beaucoup à manger là-bas. En vrai, il n'y a plus rien dans les magasins. J'ai vu ça aux infos. Aussi, il y a beaucoup d'accidents de voiture.
Il y a un beau soleil mais cet été, il y aura de la pluie parce qu'il y a beaucoup de pluie là-bas. Parce que quand c'est l'été ici, c'est l'hiver là-bas. On va avoir froid là-bas. Mais on pourra se baigner quand même. Je ne sais pas pourquoi, quand c'est l'été ici, c'est l'hiver là-bas.

Les Martiniquais, y'en a qui sont blancs et aussi des marrons. Il y en a qui sont plus au soleil, c'est ceux qui sont marrons et d'autres qui sont moins au soleil à la plage. Ceux qui ont un parasol restent blancs. Mais on va être bronzés. On va pas trop longtemps alors on ne sera pas beaucoup bronzés et noirs.

>Mercredi 4 mars :

Il y a du sable pas pareil que le nôtre. I est plus jaune là-bas avec un peu de beige.

Les éducateurs là-bas, ils sont gentils comme ceux de Ploujean. Il y a des éducateurs blancs.

Pour monter dans l'avion, il y a des tapis qui avancent et qui roulent pour monter d'en bas jusqu'à la porte de l'avion.

On entre dans l'avion en passant par une passerelle. Il y a une hôtesse de l'air qui nous attend. On regarde dehors par les hublots. Je crois que je vais pleurer parce que je vais avoir un peu peur, que je vais partir loin et que je vais être heureux et triste en même temps. Je vais être ému.